Des membres du comité des droits de la personne du Grand Moncton en compagnie d’amis du groupe “Breaking the Silence” ont participé à une conférence de Francisco Ramirez Cuéllar lors de sa tournée qui s’est arrêtée à l’université Mount Allisaon de Sackville le 25 novembre dernier.
Francisco Ramirez Cuéllar est un leader syndical colombien sérieusement menacé par des groupes paramilitaires dans son pays en raison de son militantisme syndical. Il est avocat, militant pour les droits de la personne et auteur d’un livre sur l’industrie minière en Colombie, qui a permis de révéler le rôle du gouvernement canadien dans les changements législatifs du code minier en faveur des entreprises (The Profits of Extermination: Big Mining in Colombia , 2005)
Selon Farid Tourkmani, président du comité des droits de la personne du Grand Moncton, à la question de savoir comment on peut le soutenir dans sa lutte, le confrère Cuéllar a demandé qu’on presse nos entreprises d’énergie de cesser d’acheter du charbon de la compagnie minière américaine Drummond Company, Inc. et qu’on encourage nos supermarchés à acheter des bananes de commerce équitable au lieu des bananes de Chiquita en raison des liens de cette entreprises avec les groupes paramilitaires et le meurtre de centaines de travailleurs et de syndicalistes.
Il a parlé des torts que les multinationales causent en Colombie au nom de l’argent.
Également présent, Aniseto Lopez, un mineur et un militant pour les droits de la personne du Guatemala, a quant à lui parlé des répercussions que l’exploitation de la mine Marlin de la Goldcorp a eu sur sa collectivité. Il a fait savoir que le Régime de pensions du Canada a d’importants investissements dans cette compagnie et il nous a encouragé à faire pression sur le gouvernement pour qu’il investisse plutôt dans des activités plus durables et moins néfastes.