Info-Négo: l’Administration portuaire de St. John’s (UCET 90915)

Votre équipe de négociation (pour la section locale 90915 de l’Union canadienne des employés des transports UCET) a rencontré votre employeur (l’Administration portuaire de St. John’s) du 11 au 13 juillet 2017 avec l’aide du conciliateur nommé par le Service fédéral de médiation et de conciliation. Les deux parties ont réussi à s’entendre sur certaines questions non pécuniaires. Les demandes de concession de l’employeur concernant le congé de mariage et l’indemnité de départ demeurent sur la table malgré que le syndicat ait bien indiqué qu’il n’entendait pas négocier à la baisse. Nous demeurons attachés à ce principe. Dans l’espoir de résoudre les questions toujours en suspens et d’avancer dans les négociations, les deux équipes de négociation ont convenu de prolonger la période de conciliation et de reprendre les pourparlers du 25 au 27 septembre 2017.

Prochaines étapes

Le conciliateur rencontrera les deux parties une deuxième fois les 25, 26 et 27 septembre 2017.

Il ne faut surtout pas lâcher! Continuons de porter nos autocollants pour appuyer notre équipe de négociation jusqu’à cette rencontre en septembre.

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à communiquer avec l’un ou d’autre des membres de votre équipe de négociation (JoAnne Petten, Brandon Russell et Chris Bussey).

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Les activités syndicales au travail : les vraies règles du jeu

Les membres de l’AFPC ont le droit de promouvoir et de bâtir leur syndicat en milieu de travail. Ils ont aussi droit à l’information syndicale fournie dans les locaux de l’employeur en dehors des heures de travail, avant ou après les quarts de travail et durant les pauses ou les périodes de repas payées ou non payées. C’est la loi.

Les membres ont également les droits suivants :
• Lire de la documentation syndicale. Les membres peuvent aussi signer des pétitions et échanger de l’information au sujet des campagnes menées par le syndicat, en dehors des heures de travail.
• Parler du syndicat. Les membres peuvent parler du syndicat avec leurs collègues, comme de tout autre sujet, et faire circuler l’information au sujet des activités de l’AFPC dans leur lieu de travail.
• Distribuer et recevoir de la documentation avant et après le travail. Les membres peuvent distribuer de la documentation en milieu de travail, de même qu’à l’extérieur du milieu de travail. Ils ont le droit de le faire même si l’entrée de l’immeuble est une aire commerciale. L’employeur n’a pas le droit de s’opposer à ces activités syndicales tout à fait légales.
• Distribuer des fiches d’information aux collègues. Les membres peuvent distribuer des fiches d’information aux collègues à leur poste de travail, à condition d’avoir la permission de l’employeur. Ils ont aussi le droit de distribuer des publications qui reflètent le point de vue du syndicat sur des enjeux au travail, pourvu que l’information soit exacte et non diffamatoire. C’est une bonne façon d’inviter les membres à des séances d’information, de faire le point sur les affaires syndicales et de recruter de nouveaux bénévoles.
• Afficher de l’information sur les babillards. En général, les conventions collectives renferment des dispositions permettant d’utiliser les babillards au travail à des fins syndicales. Servez-vous de ceux-ci comme d’un « centre de communication » du syndicat en y affichant de l’information à jour. N’oubliez pas d’y afficher les coordonnées des représentantes et représentants syndicaux locaux.
• Porter sur vous un message syndical. Les membres peuvent porter des macarons, cordons, autocollants, tee-shirts et autres articles qui communiquent le message de leur syndicat. Même avec un uniforme, il est possible de porter ce message!
• Si l’employeur brime les droits des membres ou tente de les dissuader de participer aux activités syndicales de quelque façon que ce soit, les sections locales doivent agir :

-Obtenez de l’information de la part du membre ou des membres touchés.
-Communiquez avec leur superviseur pour tenter de régler le différend.
-Si la réponse de l’employeur n’est pas satisfaisante, déposez un grief.
-Si l’employeur insiste ou continue d’intervenir, conseillez au membre de se conformer puis de déposer un grief.